Quoi de plus emmerdant qu'une promenade en ma compagnie ?

Que misère et désolation, peuplaient se lieux qui me dégoutait depuis toujours. Les cimetières sont par nature répugnants, ce ne sont que des endroit ou le corps de personne futile et sans intérêt est mis en terre pour se décomposer et se faire bouffer par les larves. Notre corps n'est qu'une enveloppe charnelle, une simple coquille vide lorsque nous rejoignons les âmes. Ils n'ont pas besoin d'être embaumés ou momifiés. Ils se détruirons d'une manière ou d'une autre. Pourquoi les hommes tenaient-ils autant à donner ce fameux dernier hommage ? C'est une question que je me pose sans cesse. Lorsqu'il s'agit de sentiments, je suis tout aussi ignorant que le pire des imbéciles. Je ne peux supporter de ne pas comprendre ce qu'est l'amour, la tristesse, la colère. Toutes ces joies et ces peines qui font de nous un être parfait. Je suis médiocre, je ne suis qu'un imbécile, je ne suis qu'une création ratée, essayant de comprendre le sens de la vie.

J'étais la, caché derrières un mausolé, j'écoutai les prières d'une famille. Ils venaient de mettre en terre leur mère, j'étais totalement absorbé par les émanations de tristesse et de désespoir que je pouvait sentir chez eux. Cette femme était morte, c'était fini, pourquoi s'acharnait-ils a vouloir a tout pris la garder près d'eux ?

J'étais resté la des heure durant, espionnant les familles en larmes, les âmes en peines. La nuit venue, après que les dernières personnes aient quitté cet endroit. J'étais resté immobile une journée entière, accroupis, les jambes ramenés contre mon torse. Par chance, la douleur ne me dérangeait pas, ni l'engourdissement de mes membres. Je m'étais levé, essayant de faire quelques pas... se que je réussi par chance.

Je comptais, sans me préoccuper d'autre chose, les pierres tombales qui comportaient des traces de la personne que j'étais. Il y avait certes une multitudes de défauts a ne ressentir aucune émotions, mais heureusement, je ne ressentais aucune pitié et j'adorais ça... ah oui... je pouvais aimer... mais pas le genre de chose qu'un être normal chérirait. Avant même que j'ai pu ressortir de ce cimetière, je sentis une présence. Beaucoup trop forte pour l'ignorer. Je m'arrêtai sur le champs, restant immobile, ont aurait très bien pu me confondre avec une de ces statues qui meublaient ce lieux.

"Laeticia, Démone rêveuse à la recherche d'un monde meilleur, se promenait parmi les restes et les dépouilles mortelles laissées en terre par leurs pathétiques semblables." Bien triste tableau, bien macabre, dénué d'intéret certes, mais macabre tout de même. C'était une sorte de poésie silencieuse au travers des temps et des âges, les émotions de ce lieux se succédant les unes après les autres, au fil des âge, faisant fit du temps écoulé.

Je resentais la forte présence d'un être sans pareil, quelqu'un dont je n'avais jamais rencontré de semblable. Son énergie puissante, non, provoquante, était teinté d'une certaine mélancolie qui provoqua en moi une infime douleur, pourtant cuisante, comme à chaque fois que je rencontrais la souffrance.

Maudite empathie dont j'aurais toujours put me passer. Maudits sentiments humains, mortels, incompréhensible, souvent plus souffrant que bénéfique. J'avançait, explorant chaque parcelle de terre par la pensée, à la recherche de l'être dénué de sentiments mortels. Comment pouvait-il exister un tel être. Une création ratée, ou un être parfait, mon esprit critique oscillait entre les deux. Je fronçai les sourcils et m'arrêtais. Je pu enfin apercevoir la silhouette isolée de celle des pierres tombales qui m'entouraient. Il était là. Qui que ce fut, ou plutôt, quoi que ce fut, ça ne paraissait pas dangeureux, au dela de la mélancolie première un sentiment de curiosité certain.

"Alors Laeticia, restant méfiante et à l'affut, recommença à avancer, automate parmi le vivants, le regard vide d'expression, visage neutre parmi les êtres aux visage et aux mouvement expressifs. À quelques pas de l'Autre, elle s'arrêta."

Je n'étais plus vraiment là, me contentant de fixer le vide, l'esprit perdu dans celui de cette créature, si ténébreuse soit-elle. Il faisait bien trop noir pour apercevoir quoi que ce soit, mais cela m'était égal, je n'avais pas besoin de cela pour savoir ce qui se trouvait en ces lieux. Cette créature m'avait vu, enfin, elle avait sentit ma présence. Rien de plus normal, je n'avais jamais réellement mesuré l'étendue de la puissance qui émanait de moi, je n'avais pas le besoin de le faire.

Cette créature m'était familière, une âme ténébreuse, avec une cruauté presque égale à sa beauté. Une démone. Je ne put réprimer un sourire, je sentais sa curiosité, sont intérêt soudain pour moi. La créature rencontrant son créateur. En fait, je ne savais même pas si elle était de moi. Il m'étais totalement impossible de m'en souvenir. Peut-être était-elle née d'un autre, une créature voulant à tout pris connaitre la sensation magnifique du pouvoir.

Je sentis ensuite qu'elle s'approchait de moi. Elle ne me considérait pas comme dangereux, du moins, c'est ce qu'elle laissait paraitre. Lorsqu'elle se fut arrêté à quelque mètres de moi, je restai immobile. Ne me retournant que plusieurs secondes plus tard. Simplement pour faire preuve de politesse, enfin, ce que les humains appelaient de la politesse.

Elle était belle, d'une beauté presque égale à sa cruauté. Une simple démone pouvant faire tourner les têtes de n'importe quel homme.

silence

je ne disais rien, je n'en éprouvais pas le besoin, tous se lisait dans ses yeux. Et dans les miens, que voyait-ont ? Surement de la froideur, un simple manque de capacités à aimer, à comprendre. Je devais ressemblé a un être sans vie, un mort, un simple condamné.

Je m'arretai a quelque pas de lui, attendant patiemment une réaction, bien qu'elle ne fut pas physiquement exprimée. Vue de l'extérieur, cette scène devait avoir un air étrange, plein de mystère. Son regard était froid, il exprimait un certain mélange d'incompréhension face a l'humanité. C'était même plutôt normal pour celui-ci, c'est du moins ce qu'il me sembla. Ses yeux n'exprimaient rien, les miens non plus, ils reflètaient plutôt la lumière d'une façon inquiétante.

Son regard était plein d'une certaine tristesse, ou non, plutôt du ressentiment. Ce n'était pas une émotion connue, simplement le fait de ne pas comprendre, d'être seul, toujours seul à essayer de comprendre un monde différent. J'en convient, nous nous ressemblions peut-être un peu de ce coté. Son esprit était aussi torturer que le mien. Il n'était pas mal, avait l'ait cruel et sans pitié, ne connaissait pas les émotions humaines. Et moi, pauvrede moi, pleine de toues ces émotions mauvaises, les sentiments mortels avec qui j'avais été élevée. Faisant don de mon corps au premier venus, étenchant ma soif d'oublier puis redevenant froide et mon regard perdant sa chaleur et se perdant dans l'immensité de mon monde imaginaire.

Ça avait l'air ridicule, de l'extérieur, mais qui pouvait comprendre, sinon celui qui a l'opposé de moi ne connaissait rien de tout cela.
Il faudrait commencer par dire quelque chose, mais rien ne me venait a l'esprit. Si seulement j'avais les mots... Pensais-je songeusement.

Mon regard se planta droit dans le sien, qu'est-ce qu'un être comme lui faisait entouré des morts et des esprits passés...

-Qui êtes-vous? Demandais-je simplement, pesant mes mots, tachant d'être neutre mais polie, et de ne pas paraitre trop familière. Je ne bougai point, gardant un point fixe, un regard ni trop provocant, ni trop soumis, la perfection de l'être invisible par défaut.

Le silence, aucun bruit ne semblait s'interposer entre moi et cette femme. Pas même le bruit du vent, qui semblait avoir tout à coup disparus. Elle m'hypnotisait certes, cette façon d'être aussi froide tout en pouvant ressentir et voir le monde bien mieux que la plupart des mortels. J'étais totalement captivé par ses pensées, j'étais curieux en quelque sorte de voir comment les autres me voyait. Je ne savais plus quoi pensé, j'étais un gamin égaré, rencontrant pour la première fois depuis longtemps une personne me ressemblant.

-Qui êtes-vous?

Sa voix brisa le silence, elle était franche, plus rien n'existait et en quelque mots, elle venait de me replonger dans cette misérable réalité. Je redécouvris le cimetière, le froid de cette nuit glacial, le vent qui venait engourdir mes doigts.

Je ne voulait pas répondre, cette question m'avait toujours ébranlé. En quelque mot je pouvait devenir un tel paranoïaque. Qui étais-je ? j'étais un incompris, un être mauvais et cruel, une vision des chose. C'était pourtant bien plus complexe que ça, Je ne pouvais même pas lui donner un nom, quel imbécile je pouvais être... Je détourna les yeux, je venais de refaire naitre se fameux silence, mais cette fois, l'ambiance était tendue, je n'étais pas mal à l'aise, je ne savais même pas se que ça voulais dire. Après un moment d'hésitation, je me décida à lancer quelque chose.

-Qui je suis n'importe pas, je vous laisse le soin de me donner un nom, n'importe lequel.

C'était stupide mais tout de même vrai, elle pouvait bien m'appeler comme elle veut, je serais toujours le diable. Cette création raté. Je la fixait toujours, j'essayais d'avoir un aire amical, lui montrer, en quelque sorte, que je n'était qu'un imbécile ne lui voulant aucun mal.

J'étais le démon suprême, un être sans foie, sans moral, une simple abomination détestant tous se qui pouvait bien exister. enfin, c'était la version de moi que la plupart des gens aimaient se faire. Certes j'étais en partit se monstre, la seule différence, c'est que peu importe mes raisons, je n'attaquerais jamais mes semblables, et ne tuerais jamais sans bonne raison. M'enfin, les bonnes raison dépendaient du point de vue. Par simple plaisir je pouvais détruire une famille, envoyer la peste par ennuis ou encore, organiser des combats a morts entre deux personnes tous simplement en modifiant leurs pensées. Cette démone ne me donnait aucun raison de l'attaquer, de la détruire, son corps et son âme.

-puis-je savoir à qui je m'adresse ?

Question bien inutile, je connaissait déjà son nom. C'était seulement par politesse, encore une fois que je lui demandait. Nous n'allions tous de même pas nous fixer dans les yeux indéfiniment. L'un d'entre nous allait surement partir ou engager une quelconque conversation. Simplement pour ne pas que je me lasse et que je rebrousse chemin. Certes, j'adorais connaitre ses pensées, ressentir sa puissance, sa sagesse, sa cruauté. Je ne voulais simplement pas rester si longtemps que je désintéresserait totalement au point de la détruire pour passer le temps. Il était hors de question qu'une telle chose se produise, je perdait seulement le cour de mes pensées et de mes actes quelques fois.Elle allait surement sans rendre compte.

"Laeticia eut un léger sourire, presque imperceptible, ses pensées laissaient entrevoir son désaroie et son regard pourtant glacial nous le laissait deviner. Tout son être était empreint de tragique mélancolie."

Il était le diable, son être le murmurait, et au cour des derniers instants ou ont avait tous deux put oublier l'endroit oèu nous étions nous laissait voir l'ampleur de ce qu'était nos pensées. Je m'avançai, d'un pas mesuré, plutôt lent, me laissant imprégnée de cet instant, "la création imparfaite" il pensait. Pourquoi si imparfait soit-il exerçcait-il un si grand champ d'atraction sur moi? Je me décidai a parler.

-Créature ratée, c'est ce que vous pensez de vous-même? Je n'en dirais pas tant pour ma part. Plutôt création imcomprise a la pensée déviée vers le mal. Déclarais-je d'un ton doux, neutre, plein d'une compassion mal dissimulée. L'imperfection de mes mouvement, de mon intonnation, de tout mon être me dégoutait un peu. Il fallait passer par dessus tout ça et essayer de vivre: Ce que je n'avais jamais fait.-Pour ma part, je vous appelerais pas votre nom, soit Lucifer, si cela ne vous cause pas d'inconvénients. Je suis Laeticia, mais vous semblez déja le savoir. Ajoutais-je de mon même ton rempli d'imperfection à oublier.

Je pris une inpiration, je n'étais plus qu'à un mètre de l'être qui me ressemblais, mais je n'osai plus bouger, non pas par crainte, en fait, je n'eut guèere le loisir d'y songer, ce ne me parut pas si important a cet instant. Notre distance était respectueuse, et cela me convenait, même si j'aurais bien pu avancer jusqu'à sentir son souffle sans problèmes.

"Laeticia démone ayant trouvé un autre être aux pensées similaires, elle n'était plus unique et cette pensée lui fit un léger pincement au coeur, c'était fini, l'errance sans savoir était terminée."

Je comptais bien savoir.

Le silence était empreint de tension, mais il était réconfortant en même temps, le vent était froid et je resserai ma cape sur mes épaules, bien que cela me fut égal. J'avais pris l'habitude d'avoir l'air mortelle, c'était une habitude a perdre malgré tout, car toute habitude n'est pas bonne. Mon regard parcourait à la fois le paysage et l'esprit torturé d'un puissant interlocuteur torturé. Je ne m'aventurai cependant pas trop loin, veillant à ne pas réveillé de vieille blessures qui aurait put le rendre malade.

Je lui souriais, elle était magnifique. Sa façon de voir les choses me troublait je dois bien l'admettre. Elle me considérait comme un être incompris et moi, ne pouvait m'empêcher de voir le mal en moi. C'était tout se qu'il a de plus humain, cette façon de ce dénigrer. Ce malin plaisir que je prenais à toujours me rabaisser. Bien sur, je le gardais pour moi, toutes personnes ne pouvant déceler qui j'étais en réalité était incapable de voir sous mes sarcasmes et mon aire vaniteux exagéré.

-Créature ratée, c'est ce que vous pensez de vous-même? Je n'en dirais pas tant pour ma part. Plutôt création incomprise a la pensée déviée vers le mal.

Je ne répondit pas, je n'en voyais pas l'intérêt, que je sois une créature raté ou un incomprise, ma vie continuait. Bien sur, elle avait une façon de voir la vie différente de moi, et c'était surement se point qui nous différenciait autant.

Le silence, toujours se silence, pourquoi le temps semblait-ils s'arrêter ? je la fixait, toujours de mon regard sans attachement, n'exprimant rien, ne dévoilant rien de se que je puis penser.

Le vent semblait de plus en plus fort, de plus en plus froid, je ne sentais pas le besoin de me réchauffer, je la regardais plutôt faire, je regardais sa manière si humaine de resserrer son vêtement, sa me faisait sourire. elle donnait réellement l'impression d'être sans défense. Une simple fillette devant un monstre. D'ailleurs une fillette dont j'ignorais les raisons de sa venue. Je ne savais rien d'elle, elle n'était rien, une simple créature avec de quelconque pouvoirs. Peut-être assez puissants pour m'invoquer ? M'enfin, peu importe, elle était là, devant moi, et je n'étais qu'un imbécile incapable de formuler une phrase intelligente.

Elle était l'exemple parfait de tous se que je ne comprenais pas

Je souris, lire ses pensées parsemées de flateries a mon intentions était assez mignon, d'une certaine manière, ça remontait l'estime que je n'avais jamais eu. Il ne cessait de rabaisser ce qu'il était, il ne voyait plus qui il était, simplement qu'il ne comprennait pas les choses qui l'entourait.

J'aurais pu avancer, simplement m'arrêter a a peine quelque centimetre de lui et lui demander d'arreter ce pensé à toutes ces choses, mais c'aurait été impoli, et c'était innadmissible. J'étais l'objet de toutes ses incompréhensions face à la vie, choses qu'il ne comprenait pas, mais qui le torturaient toujours autant.

-Essayez d'oublier ce qui vous entoure, ou ça risquerait de vous détruire pour de bon. Murmurais-je, incertaine de vouloir qu'il l'entende réellement, mais il devait savoir. Il était, comment dire... Fragile aurait été exagérer, mais je crois que vulnérable convenait d'un certain sens.

Ma compassion s'embalait, je tentais du mieux que je pouvait de controler mes pensées, ou du moins de les étouffer sous des centaines d'autres, mais il me fallait quelqu'un. Je crois que sans le peu d'orgueil que j'avais, je serais aller offrir mes services à un bordel. Je secouai la tête, m'autant ces pensées de la tete, me concentrant sur Lui.

-La réalité mortelle n'est pas si importante a comprendre. Déclarais-je d'un ton doux, mais neutre moins objectif qu'auparavant, plus intéressé, non plus dévoué à notre échange.

HJ: oui je sais, mon post est pas trop fort... :HJ

-Me détruire pour de bon ?

Je n'étais plus bien sur d'avoir compris. Comment quelques chose d'aussi futile pouvait bien me détruire ? J'étais sidéré, je ne comprenais plus sa façon de penser.

- Qu'entendez-vous par me détruire ?

Vulnérable ! quoi ? pour qui me prenait-elle ? je ne suis pas quelqu'un de vulnérable, enfin, je crois...le suis-je ? les humains le sont, se sont des êtres faibles, voulant à tous prix ce rattacher à des croyances idiotes pour le seul plaisir de sacrifier des animaux au tout puissant.

passons.

je m'impatientais, le temps filais à tout allure, si bien que le seul fait de me perde dans ces yeux gris me faisais oublier le reste du monde. Comme si la terre s'arrêtait me faisant découvrir toutes les horreurs de cet univers. Je me lassais de se long regard qu'on se cessait de se jeter depuis le premier instant.

-La réalité mortelle n'est pas si importante a comprendre.

silence...

elle ne voyais pas la vie de la même manière que moi, si misérable soit-elle. Je ne put répondre avant un instant, en faite je ne savais pas quoi dire. Elle avait sans doute raison d'une certaine manière, mais les mortelles et leurs habitudes avaient toujours jetés de l'incompréhension à mon égard. D'aussi loin que je me souvienne, jamais une race m'avais autant intriguées.

- Vous ne devez pas voir la vie et le monde de la même manière que moi pour trouver se monde inintéressant.

pour réponse c'était tous se que j'avais pu trouver, c'était pathétique, mais les mots me manquaient. Moi qui à la langue si bien pendue habituellement.

HJ: court, pathétique, tout moi ^-^:HJ

"Laeticia eut un léger sourire, elle n'avait plus envie de briser ce silence."

Détruire? C'était pourtant simple, il allait se détruire au sens littéraire du terme, imagé si on veut. La psychologie est pleine d'ombres et d'incertitudes, cependant une chose était claire dans mon esprit, le fait de se torturer de concepts simples mais pourtant au fondements complexes n'était pas la meilleure chose a faire dans ce bas monde. Certains mortels naissaient avec un pouvoir d'analyse certain, et la plupart finissait par s'enlever la vie, ou pendus pour blasphème et atteinte a la foi catholique.

Mon regard se perdit dans la lecture de la pensée de mon interlocuteur, puis revint se fixer dans son regard. Mon visage commençait a être trempé par la pluie froide qui venait a peine de commencer a tomber dans la nuit. Le mot vulnérable semblait l'avoir choqué pendant un instant. Ce n'était pas tout a fait ce que j'aurais du dire, mais aucun autre mot ne semblait pouvoir mieux faire.

Il était, non pas faible, loin de là, que dis-je, mais troublé, et troublant par la même occasion. Il ne pouvait être vulnérable, mais il était hanté par des sentiments qu'il ne comprenait pas, et qui venait en partie de lui-même. Il ne comprenait pas les sentiments humains, mais en ressentait une grande partie et c'était surement ce qui m'intrigua le plus en lui.

-Ce qui fait la beauté de la vie est entre autre le fait que personne ne l'interprète de la même façon. Déclarais-je d'un ton doux, sans émotions apparentes. Il ne la voyait pas de la même façon que moi, c'était dans l'ordre des choses. Et je ne tenais pas a penser exactement comme qui que ce soit, c'aurait été moins distrayant.

Il ne trouvait pas les mots pour répondre, et à vrai dire, moi non plus. La pluie commençait a tombé beaucoup plus durement sur nos deux corps au milieu des populations d'autres temps. Mes vêtements étaient trempés et mes cheveux, plaqué contre ma tête, dégoulinaient le long de mon dos sous ma cape.

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